top of page
Affiche_Jeu_Teum_modifié.jpg

JEU TEM

Durée : 1h40
A partir de 15 ans
Création 2002

Maxence est happé par la manipulation ignoble d’une chaine de télévision qui lui démontre soi-disant que sa femme le trompe. La télévision incarne les fantasmes autour de la persécution rendant presque impalpable la séparation entre la fiction et la réalité.

----------------

Le mot de l’auteur :

« Sûr de l’absence de Dieu, j’écris Jeu Tem

Ici il s’agit de ma plus fidèle erreur : la paranoïa de l’écran, dont je décide de me servir. On ne fait rien devant, c’est forcément pas bon. Il s’agit dans ce filet de pêche où tout s’attrape, s’entrecroise, défile devant les yeux, grouille, de séquencer la folie douce de celui qui se mange du câble, de la box, de l’antenne, de la grille de programme en finissant par y voir en miroir son âme, et s’interroge : « Miroir, miroir, dis-moi qui est le plus bête ? »

Vous y verrez comme on y a remplacé la spiritualité, dont la lumière ne peut rivaliser avec les cristaux liquides, la lecture avec la zapette, le vieux bougre à étole avec le roméo au micro. Eh oui, il suffit qu’on perde de vue l’altérité sacrée de l’autre et que l’on s’y englycine démentement pour que l’on hérite peu à peu de la réflexion d’un nazi : on sabre tout.

L’écart entre une commande et sa livraison peut faire peur. »

----------------

Distribution : Mehdi Lecourt, Rodolphe Feyfant, Fanny Gay, Lionel Pavageau, Annaïck Domergue

Texte et mise en scène : Olivier Bonnardot

bottom of page